Nous savons pourquoi et comment, au tout début du XIXème siècle, des scientifiques se sont intéressés aux Pyrénées.
Nous savons que le thermalisme y a attiré une foule de gens, aristocrates et bourgeois fortunés, artistes, écrivains… et romantiques.
Nous avons assisté, en 1838, à la première compétition sportive entre deux personnages fabuleux : l’Anglaise Ann Lister et Joseph Ney, le prince de la Moskova.
Mais voilà qu’en cette seconde moitié du XIXème, un certain comte Henry Russell (issu d’une vieille famille irlandaise) va se passionner pour nos montagnes.
Après avoir réalisé de grands voyages autour du monde (qui ont inspiré l’œuvre de Jules Vernes), il se consacre, désormais, aux Pyrénées. Il les explore… et tombe amoureux du Vignemale.
Il y fait creuser des abris et, pendant plus de vingt ans, il va « habiter » ce sommet et établir sa renommée. Les pages de gloire du pyrénéisme s’écrivent aux cotés de Russell, et ses amis y réaliseront de vrais exploits.
Comme pour le film précédent des acteurs-montagnards du Club Alpin ont rejoué, sur le terrain même, les scènes les plus emblématiques de cette fabuleuse épopée.
La nuit au sommet, le percement des grottes, leur inauguration, la vie avec les guides, la fastueuse réception à la Miranda, l’ascension du couloir de Gaube… autant de moments inoubliables qui ont marqué l’histoire du pyrénéisme.