De nombreux amoureux des Pyrénées ont vu notre film, REGARDS PYRENEENS n°2, en projection, sur DVD, ou ont collaboré... et ils ont pris le temps de nous écrire un petit mot d'encouragement. Merci à eux.

Patrice de Bellefon (message du 26 avril 2017)

 

 

Bonjour,

Votre travail, cher ami, est aussi intéressant que considérable... Il constituera pour l'avenir de précieuses archives d'images et de témoignages, mais pour l'heure il mérite amplement d'aller bien au-delà des spectateurs cafistes ou autres montagnards..  Il faudrait montrer ces images à un plus large public, au grand public ! Envisagez vous- et ce serait fort bien venu- une reprise des trois "épisodes" en un seul volume de 1 heure 45 / 2 heures pour promouvoir la haute montagne de notre cordillère dans des salles moins spécialisées, dans les établissements scolaires, dans les associations culturelles pas nécessairement montagnardes..

Avec toutes mes félicitations et l'expression de ma plus fidèle amitié. 

Michel Denis, d'Auch (reçu en décembre 2016)

Très heureux qu'il vous soit permis de boucler le volume 3. Je vous complimente pour avoir surmonté vos difficultés sans soutien extérieur. Par votre seule motivation vous avez prouvé qu'il faut aller au bout de ses rêves. Ce que vous avez fait est admirable.

Pyrénéiste dans l'âme, je vous remercie chaleureusement.

Hervé Reignoux, un Parisien nostalgique des Pyrénées (déc. 2016)

Pour un amoureux des Pyrénées exilé dans le plat pays d’Île-de-France, vos productions sont un formidable remède à la mélancolie et passent souvent sur ma platine.

La beauté des images, l'intérêt culturel des entretiens, le ton serein de ceux-ci, même quand ils abordent des sujets graves, me sont un ravissement. Je continuerai à surveiller votre site, dans l'espoir qu'une de vos réunions publiques s'accorde à mon emploi du temps !   /...

Jean-Paul Chaintrier (pyrénéiste palois, adressé à Gérard Raynaud)

J'ai énormément apprécié les deux volets du film de René Dreuil, "Regards Pyrénéens". Ils me sont allés droit au coeur parce qu'ils sont authentiques par leur manière d'aborder la pratique de la montagne dans ce qu'elle a de plus sain. Ce ne sont pas des documentaires, dieu merci, avec tout ce que ce genre implique souvent de "roulement de mécaniques" et de "cinéma" de la part de ceux qui y participent. L'émotion passe avant le spectaculaire, sans ignorer pour autant le spectacle grandiose qu'offre la montagne. Le mode de narration, en symbiose avec la nature, fait le charme de cette traversée. Il allie ce coté "cinéaste amateur" en décalage avec une qualité de l'image et une maîtrise technique qui sont celles d'un grand professionnel. Ce "reportage" au long cours inspiré à un ancien photographe de presse raconte de vraies tranches de vie marquées du sceau de la passion, appuyées par des témoignages qui les illustrent opportunément. A cet égard, je pense que René Dreuil a parfaitement réussi son casting en choisissant les intervenants interviewés et en particulier ses deux "vedettes", Michel et Sandrine, dont la spontanéité, la simplicité, l'humanisme et l'humanité sans artifice sont pour beaucoup dans la réussite de l'entreprise.

Il est dommage que ce remarquable travail de vidéaste, apprécié par les publics qui le découvrent, ne trouve pas l'accueil qu'il mérite auprès de partenaires institutionnels, associatifs et culturels. Mais, lors de sa diffusion beaucoup trop restreinte, il touche ceux qui aiment vraiment la montagne parce qu'ils se reconnaissent dans ces images et s'identifient à Michel et Sandrine. Rien que pour cela, René Dreuil a réussi son pari. J'espère qu'il pourra mener sa belle oeuvre en toute sérénité jusqu'à son terme, jusqu'à la Méditerranée.  J-P Ch

Jean-Robert Quiblier (un fidèle de nos productions)

J'ai déjà visionné deux fois votre film. Dans la même lignée que le premier, j'ai beaucoup aimé.

Les interviews sont intéressantes avec des intervenants de qualité; quel bonheur d'écouter Patrice de Bellefon et Jean-Louis Lechêne !

Je partage votre approche de la montagne, la parcourir en connaissant son histoire, c'est cela qui procure l'émotion et la passion. "Il n'y a pas de passion sans raison" comme le dit si bien de Bellefon.

J'approuve votre non sectarisme en montrant le Grand Raid Pyrénéen, qui est à l'opposé de votre approche. En voyant cette séquence, je pensais à Russell: "ils ont transformé le sanctuaire en stade!".

La séquence du Mont Perdu avec Sandrine qui retrouve Juliette au sommet est un moment fort, agrémenté par la magie du décor. Barroude, somptueux également et les "3000" luchonnais égaux à eux-mêmes. 

J'aime beaucoup aussi l'humilité et le courage de Michel Chambert qui, en montagnard aguerri, la joue tout en simplicité.

Encore merci à vous, je verrai de nombreuses fois encore votre film, comme les autres que je visionne régulièrement. Si Beraldi était encore des nôtres, il vous mentionnerait sans nul doute.

Amitiés montagnardes.  JR. Q

Joseph Ribas (écrivain pyrénéiste)

Dès le début, votre projet m'avais enthousiasmé. Je vois qu'il tient ses promesses. Vous êtes au milieu du gué et vous avez un aperçu bien clair de l'autre rive...

 

Nanou Saint-Lèbe (historienne)

J'ai visionné les deux DVD et je dois dire que le produit final, Regards Pyrénéens 2 est parfaitement réussi.

J'ai aimé et le fil conducteur et les portraits que tu as insérés.

Le fil conducteur est plus qu'agréable : tu possèdes là deux acteurs magnifiques, Michel, égal à lui-même, en guide à peine directif qui connaît les passages mais qui ne nous soûle pas avec son expérience, et sa coéquipière ; Sandrine, que je ne connais pas - je le regrette - d'un calme et d'une humilité devant la montagne et les passages qu'elle découvre tels qu'elle nous donne l'impression que ce qu'elle fait est à la portée de tous. Et puis l'émotion à son apogée avec la rencontre mère et fille : "Non, tu vois, René, Juliette n'aurait pas pu monter !". Jusqu'aux isards qui collaborent et la montagne, grande coquette, tantôt enneigée, tantôt estivale.

J'avais peur que ma séquence, à l'intérieur jure un peu, mais non, tu l'as bien amenée, et puis on est dans l'intérieur de Russell ! L'intervieweur (?) est un peu trop absent. Quant au réalisateur qui fait partie des acteurs, c'est excellent, surtout qu'il est aussi un narrateur à l'esprit vif.

Voilà. J'aime en bloc ! Mais je suis sûre que les premières alpinistes dans les Pyrénées (XXe siècle) peuvent faire l'objet d'un morceau de film quoique tu en dises.

Continue. Amitiés. À bientôt.

 

Guy Fournié (pyrénéiste et cinéaste)

Avec souvent de très belles images, vous avez réalisé un film original, très personnel, qui témoigne bien de votre amour des Pyrénées et de votre connaissance de leurs multiples aspects. C'est ainsi une invitation à aller encore plus loin, avec toujours plus d'exigence.

L'idée d'offrir en bonus l'intégralité des interviews est tout à fait intéressante.

J'attends la suite.

Claude Dendaletche (universitaire et pyrénéiste)

Œuvre très utile, très bien composée ... et qui fait rêver même ceux qui connaissent bien les sites illustrés ! Paysages et personnages intervenants forment une belle trame naturelle de ce film qui ne semble pas long en dépit de ses 2 heures de déroulement. On imagine très bien les difficultés techniques des prises de vue ... même si le spectateur trouve cela tellement naturel tant il se régale. Bravo donc pour cette utile et belle réalisation.

Michel Pujos (fondateur des Montreurs d'Images, Agen)

Un immense plaisir. Quand on est amoureux du cinéma et des Pyrénées, comme c'est mon cas, on revit ses anciennes randonnées.

Vos images de la montagne sont somptueuses.

André Champ (analyse critique d'un copain montagnard)

Félicitations, une très bonne suite des épisodes précédents. Un très bon cadrage et une prise de son impeccable de laquelle certains professionnels feraient bien de s'inspirer.

Les interviews intéressantes quoique inégales. Si je puis me permettre quelques remarques.

Leur durée, dans le cadre du film projeté, me parait être la bonne.

Très intéressante et dynamique intervention de De Bellefon.

Très captivante celle de Nanou Saint-Lèbe sur les femmes aux Pyrénées. A mon avis elle devait avoir beaucoup de choses à dire et l'interview me semble trop directive, des questions plus ouvertes aux réponses moins induites en auraient tiré plus.

Celle de Lechêne m'a un peu déçu, autant c'est un grand guide et un grand pyrénéiste, il aurait fallu le cantonner dans son domaine de compétence et en plus ne pas "enfoncer le clou". [Si les scientifiques et les personnes intéressées sont bien d'accord sur la nature anthropique du réchauffement climatique. Il y a un pas difficile à franchir pour attribuer à l'activité humaine et à ses émissions de gaz à effet de serre la fonte des glaciers pyrénéens qui ont commencé à reculer bien avant le taux de croissance inquiétant de CO2 et autre NH4 dans notre atmosphère.]

La prestation du garde du parc est à mon avis un peu à coté également, autant il devait avoir des choses à dire sur l'occupation des zones du parc par nos lointains ancêtres, la vie actuelle (humaine, animale et végétale) autant il me semble de peu d'intérêt de rappeler les consignes du parc, indispensables à respecter mais peu pertinentes dans le cadre du film.

Encore bravo pour ce film, certainement pas facile à réaliser et qui comble l'amoureux des Pyrénées que je suis.

J'espère que tu pourras poursuivre cette traversée. Mon avis n'est qu'un parmi d'autres et ne prêtant pas être la vérité.

Très cordialement.

 

Lors de la sortie du premier volume des REGARDS PYRENEENS, nous avions reçu de trés nombreux témoignages et parfois de vraies analyses de notre film.

Louis Audoubert

Je viens de visionner les DVD et vous remercie du plaisir partagé de fréquenter les Pyrénées.

Si ces montagnards « test » ont été ennuyés, comme vous le dites, c’est peut être parce qu’ils ne s’attendaient pas à voir le film d’une équipe en tournage.

Tous les apports historiques et interviews sont importants, mais sans doute trop longs pour eux s’ils se fient au titre « De l’Atlantique au Balaïtous » en croyant voir uniquement des paysages. Car c’est bien de « regards pyrénéens » qu’il s’agit.

Pour ma part, j’ai repensé à la « traversée du partage des eaux » et je trouve que cette version est tout à fait digne du public « Connaissance du Monde » car elle renseigne à la fois sur la vie passée et présente de cette partie des Pyrénées. Mais c’est justement peut être trop riche.

J’ai retrouvé dans le film les élans et les efforts pour faire connaître, apprécier ou rappeler les différentes facettes de nos montagnes aux Pyrénéens (certains d’ailleurs les ignorent ou s’en moquent) et surtout aux non-pyrénéens.

Et toujours bonne montagne. Amicalement.

Marc Batard

Un petit mot pour résumer mon impression suite au visionnage de « Atlantique / Balaïtous ».

J’ai beaucoup aimé la mise en scène de présentation du projet et le déroulement de la première partie de cette longue et belle traversée des Pyrénées. J’ai vu dans ce film, l’état d’esprit que j’aurais toujours bien aimé trouver dans la montagne que j’ai côtoyée plus de 40 ans : le goût de l’effort, la contemplation, les rencontres, etc… Sans oublier que les montagnards ne sont pas toujours aussi purs que la montagne qui les reçoit.

J’ai beaucoup aimé l’engagement de Sandrine qui a été capable de sortir d’une certaine routine de vitesse pour s’ouvrir au beau, au partage et à la réflexion.

Je te souhaite ainsi qu’à tous tes amis une belle continuité dans cette belle aventure humaine par ses « regards pyrénéens ».

Très amicalement. Marc Batard.

Hélène Saule-Sorbé

Je vous remercie infiniment pour ce travail conséquent et fort bien mené : une documentation précieuse pour tous les passionnés de Pyrénéisme ! Bravo.

Bien amicalement.  Hélène Sorbé

 

Jean et Pierre Ravier

Un grand merci à toi, ami René, pour l’envoi de ces DVD.

Et un grand et bien sincère bravo pour avoir si parfaitement réussi à capter ces « regards pyrénéens ».

Une totale réussite vraiment, aussi bien dans la forme que dans le fond.

Et nous te sommes reconnaissants, tous les deux, d’avoir tenu à nous associer à ce projet qui est devenu aujourd’hui réalité et qui sert magnifiquement la cause de ce pyrénéisme que nous aimons.  Amitiés.

Jean et Pierre Ravier

Joseph Ribas

J’ai bien reçu votre aimable envoi. C’est vous qui me faites l’honneur de solliciter mon avis.

Je dirai d’emblée que vous avez choisi la meilleure manière d’aborder le sujet : faire subjectif, dites-vous. C’est ainsi que l’on peut prétendre à l’originalité.

Parler de la montagne comme on la sent. Dans mes livres, dans mes articles, je n’ai pas eu d’autre démarche. Ce sont des sens que vient l’intelligence : une fraîcheur que respire vos images. Partout, à tout moment, je retrouve contre la pierre nue, quel que soit le ciel, limpide ou angoissé, l’estive, la prairie, le labour, la place de l’homme. Je ne comprend pas autrement la montagne.

Des paysages d’hommes, des paysages d’heures avec le mouvement que la lumière donne au relief : des matinées brumeuses aux crépuscules ardents comme aimait les contempler Russell. Tout cela est bien rendu.

Les deux personnages, fil conducteur de l’itinéraire, nous accompagnent dans la découverte de la montagne par des voies multiples : la voie historique, la voie épique, la voie mystique, la voie esthétique pour dire la mémoire, la spiritualité et la beauté des Pyrénées.

Les interviews avec les amis pyrénéistes rythment les temps de parole et l’espace des silences, entre la surprise de la rencontre et de l’entretien et l’émerveillement des plans larges qui rendent émouvante l’altitude déployée dans son amplitude.

J’ai aimé particulièrement, vers la fin, la lecture des textes de Russell, des Cadier, portés par l’image comme si leur écriture s’élevait dans une autre écriture, celle de la caméra, pour un chant profond venu du ciel, venu de la montagne : le chant du monde.

Vous cherchez un public, dites-vous. J’en connais de trois sortes :

1. les fatigués : pour eux, c’est hors jeu.

2. les bons-vivants pour qui être c’est vivre. Ce sont les plus nombreux, les plus difficiles à convaincre, mais ils apprécient la qualité et le plaisir. Votre film a les moyens de les satisfaire.

3. les ardents : ceux qui aiment prendre les chemins qui montent pour plus de croissance, plus de découvertes, plus de conscience ; ceux là vous suivront dans votre aventure à la fois esthétique et humaine.

Il faut bien que je trouve des défauts.

• Ah ! la séquence du petit train d’Artouste. Cela fait « touriste », syndicat d’initiative. Bon pour les « fatigués ». N’en abusez pas !

• La flore. La nommer peut-être. J’ai vu des arnica, des gentianes lutea, des iris des Pyrénées, des anémones je crois, et des carlines, c’est sûr.

• Quelques longueurs dans la séquence Pèlerins de Saint-Jacques. Evitez les coquilles.

 

Joseph Ribas répond ensuite à la proposition que nous lui avions faite d’être un prochain intervenant. Nous ne retranscrirons pas son texte, d’une infinie richesse, mais nous l’exploiterons avec lui, lorsque nous atteindrons les Pyrénées catalanes. Il nous parle de ses relations avec Georges Véron, de leur conception de la pratique montagnarde qui les opposait. Il nous livre aussi, il nous définit sa philosophie de la Montagne. C’est tout à fait la nôtre et cela pourrait être une excellente conclusion pour nos REGARDS

Merci pour tous les petits mots sympa, de félicitations, d’encouragements et les commentaires de toutes sortes que nous avons reçus à propos du film VIGNEMALE. Nous en avons choisi quatre, principalement sur l’« l’épopée Russell ». Ils émanent de personnalités connues du monde pyrénéiste.

 

Monique Dollin du Fresnel arrière-petite-nièce du comte Russell, auteur de « Henry Russell, une vie pour les Pyrénées ») nous a écrit ceci :

« Je profite de ce message pour vous dire combien j’ai eu de plaisir à voir votre film sur « mon oncle Henry », et je voudrais vous féliciter pour sa fidélité historique et pour la qualité des images des sommets pyrénéens proposées. Elles correspondent tellement aux descriptions d’Henry Russell dans ses « Souvenirs d’un Montagnard », qu’on a aucun étonnement à le voir ressuscité par la magie du film. La réception à la Villa Russell comme l’ascension du couloir de Gaube sont des morceaux d’anthologie que vous avez su rendre dans leur intensité, et je tiens à vous remercier pour cette incursion dans le passé, véritablement passionnante pour le spectateur. »

 

 

Ci-contre, à Gavarnie, lors de l'hommage à Russell

 

Joseph Ribas (écrivain pyrénéiste)

Une idée forte sous-tend cette œuvre d’un bout à l’autre : la montagne demeure, les hommes passent. Le crépuscule des uns ouvre l’aube des générations qui viennent, certes liées par la même passion, mais découvrant une autre mesure d’elles-mêmes. Seul, change le regard : romantique et contemplatif posé depuis le seuil des grottes sur le glacier rouge et les ciels orageux ; héroïque et volontaire sur les à-pics plus exigeants du couloir de Gaube. La montagne reste la même dans sa vérité, dans ce qu’on ignore encore d’elle. Russell, Brulle ont été des « moments ». D’autres viendront qui écriront sur des pages vierges l’histoire du pyrénéisme.

Coté personnages, Jacques Perrault surprend, tout d’abord. Il se fait par la suite plus discret, mais c’est dans la dernière partie du film qu’il se révèle émouvant.

Russell a vieilli. À Gavarnie, les sentiers de Bellevue et de la Prade accompagnent sa tristesse. Le réalisateur a choisi l’automne pour éclairer le sentiment de finition qu’il éprouve face aux parois terribles du Cirque, promises à d’autres hommes pour d’autres exploits. Oui, les hommes passent et l’histoire s’écrit.

La part faite aux historiens dans cette œuvre est déterminante. Le film fait voir, mais savoir aide encore mieux à voir.

Les propos s’échangent, se complètent ; les livres s’ouvrent aux pages désirées mais la bonne intuition a été de quitter les bibliothèques pour monter au Pic. Les historiens au Pic ! Vérifier par le terrain la densité des textes ! Voilà qui confirme leur caractère de nécessité, placés, récités in-situ, à même les rochers, sur les lieux qui les ont inspirés.

C’est pour ces diverses raisons que j’ai aimé ce film. Je souhaiterais qu’il passe « grand public » dans les associations, les écoles, les hôpitaux, les prisons…

Quant à nous, pyrénéistes, nous devrions réfléchir sur « le cas Russell », sur les réponses qu’il attendait des espaces libres auxquels il avait voué sa vie. Enfin, nous préparer à entendre les tumultes d’une âme selon ce que Saint-Augustin appelait nos « mérites cachés ».

 

Jean et Pierre Ravier (courrier adressé à Gérard Raynaud)

N’ayant malheureusement pu nous rendre à Gavarnie le 27 juin dernier, des échos de cette journée d’hommage nous en avaient été donnés par les amis bordelais qui s’y trouvaient –dont Michel Souverain, un « vieux » compagnon de courses– tu peux imaginer combien nous avions hâte de prendre connaissance, à notre tour, de ce DVD…

C’est donc chose faite et… refaite, allions-nous écrire puisque nous avons vu et revu cette admirable, émouvante et si fidèle évocation de l’extraordinaire personnalité de « l’Aigle des Pyrénées ».

On ne sait ce qu’il faut le plus admirer dans ce formidable et si complet travail de reconstitution historique auquel vous vous êtes livrés pour y parvenir avec tant de réussite : de la fidélité, dans le moindre détail, au déroulement de la vie de Russell au cœur –au contact– de sa « montagne élue » ou, en même temps, de l’évocation, de la résurrection qui y sont faites du monde pyrénéen de l’époque, des proches de Russell, si tant est qu’on pouvait se sentir vraiment proche d’une personnalité si forte, si écrasante, mais, paradoxalement, si attachante et séduisante par son humanité, sa sensibilité.

Paradoxalement aussi –et cela va peut-être t’étonner, toi qui t’es tellement investi dans cette œuvre, qui en a vécu de si prés et jusqu’au dernier moment les si nombreux et si grands aléas– on ne peut, à la projection, que le réaliser à peine ; tout, tout semble couler de source, une scène, un épisode en appelant tout logiquement une autre, un autre. À nos yeux, c’est la marque de la pleine et totale réussite.

Quelles originales et riches initiatives que celles de revenir si naturellement, de temps à autre, « aux sources », aux documents, au Musée Pyrénéen, notre… Mecque ! Combien réussies aussi les scènes dans les grottes (et leur creusement !) les agapes avec Brulle, de Monts, Bazillac… l’ascension du couloir de Gaube (tournée in extremis !) etc… etc… On reparlera, on ré évoquera tout cela…

Émouvant, plus que tout ce qui précède, ce merveilleux « final » (commentaire… musique… jeu de J.Perrault) accompagnant l’hommage de Brulle (que nous avions lu maintes fois). Ne jugeras-tu pas le mot excessif : sublime !

Nous imaginons combien a dû être touchée Monique Dollin du Fresnel (on en parlera bientôt avec elle).

Ne restes pas en tout cas sur ta déception du moment, ta déconvenue face au manque de réaction de tous ceux que l’on aurait pu penser les plus concernés, les plus visés. L’œuvre est là et reste, et mérite grandement à tous ceux qui avec toi, cher Gérard, ont pris part à sa création, l’admiration et la reconnaissance de tous les pyrénéistes.

 

Gérald Robach, photographié ici (à gauche) lors d'une conférence de Monique Dollin du Fresnel.

Avec lui, nous franchissons les âges puisque son père fréquentait Russell (il a été photographié à ses cotés devant les grottes Bellevue.

 

"J'ai regardé le DVD n° 1 seulement et il m'a plu tel que vous l'avez réalisé, en montagnard et non en cinéaste / metteur en scène; ce qui ne veut pas dire que la prise de vue ou de son soit mauvaise: loin de là. Vous féliciterez le photographe de l'équipe pour moi. C'est simple, de bon goût, bien construit, et trés Pyrénées..."

2022 : nos premiers films   à nouveau disponibles

Sur les chemins du Mont Perdu 

Les 3000 pyrénéens ou la folle obsession de Jésus Solis

n'avaient jamais été diffusés en DVD. Ils méritaient pourtant d'être sauvegardés. C'est fait ! Une petite série est disponible.

17 € le DVD (frais d'envoi compris)

Passer commande avec chèque à l'ordre de : PVC47, 6 Chemin de Halage Haut, 47550 Boé.

(bien mentionner l'adresse d'expédition)

 

Idem pour les VIGNEMALE

Découvreurs / Epopée Russell

Ils nous étaient réclamés. Nous avons donc lancé une nouvelle duplication. Même tarif, 17 € le DVD.

 

Chaque DVD est livré dans un coffret avec nouvelle présentation et bénéficie d'une vraie navigation.

REGARDS PYRENEENS

Ne sont plus disponibles que :

Regards pyrénéens n°2 en Blu-ray

Regards pyrénéens n°3 en DVD

(20 € chacun, frais d'envoi compris)

TEMOIGNAGES

Diverses personnalités, Marc Batard le "sprinter de l'Everest", Louis Audoubert, Patrice de Bellefon, Joseph Ribas... ont apprécié nos "REGARDS" et nous disent ce qu'ils en pensent. Consultez notre LIVRE D'OR

ARCHIVES

Il s'agit ici de notre actualité passée que nous avons maintenu dans cette rubrique. On y retrouve nos dernières expéditions de tournage ainsi que diverses animations et rencontres avec notre public en divers lieux d'expositions, de salons, de festivals... jusqu'en 2017 .

Oct. 2016 : dernières prises

Joseph Ribas en octobre dans le massif du Canigou, puis double expédition aux mines de la Mail de Bulard et au bocard d'Eylie... et il s'en allait temps car la neige recouvrait déjà les sommets ariégeois. C'était les deux séquences manquantes.

Juillet 2016 : Pique d'Estats

Retour une seconde fois au refuge du Pinet pour bénéficier enfin de beau temps et pour filmer une victoire héroïque de Michel sur la Pique d'Estats

Fin 2015 : Salon de Bagnères

Nous étions les 3-4 octobre 2015 au Salon du Livre Pyrénéen de Bagnères-de-Bigorre. Beaucoup de monde à notre projection et de belles rencontres. Ci-dessous, les frères Ravier et Joseph Ribas anciens et futur intervenants de nos films.

Tournée 2014 / 2015 / 2016

Après le lancement agenais de nos seconds "Regards" nous nous sommes déplacés une dizaine de fois afin d'animer des projections organisées par des associations, des municipalité ou des organismes culturel comme à Lourdes, St Lary, Ancizan, Bagnères...

Lancement des REGARDS n°2

Cinq séances ont été organisées en octobre dans l'Agglomération Agenaise. Petite déception car nous n'avons pas fait mieux qu'il y a deux ans (avec 3 séances seulement). Excellente qualité des projections comme des débats, surtout ceux de Boé et de Foulayronnes (nos photos).

Cannes ?  ou Cauterets ?

Non ! Nous n'étions pas invités à Cannes mais au Casino de Cauterets afin de présenter l'Epopée Russell; c'était le 4 août. Décidément, notre illustre pyrénéiste ne veut pas mourir! Tant mieux pour nous.

Images insolites

Sandrine, heureuse de conclure sa troisième saison dans des bains chauds et soufrés. A ses cotés son son nouveau coéquipier, en face son cameraman - son "souffre-douleur"-

Michel Chambert : une Traversée des Pyrénées à 77 ans. Chapeau ! Sauf que nous l'avons "perdu" en 2015... mais partiellement retrouvé en 2016.

 Pour tout savoir, il faut lire nos trois derniers bulletins.

Juliette Thuillier, 10 ans, accueille sa mère au sommet du Mont-Perdu.

C'est pour le second volume des REGARDS PYRENEENS.

Partenaires... et sites amis

Si vous partagez notre passion du pyrénéisme, du cinéma... si notre site vous a plu : n'hésitez pas à communiquer son adresse autour de vous, ou de créer un lien pour nous envoyer des visiteurs. Nous ferons de même à votre égard.

 

PYRENEES la revue des Amis du Musée Pyrénéen